Démarche artistique

Ma démarche artistique réside entre deux univers : l’abstrait et le figuratif. Mon inspiration provient de l’équilibre fragile des textures que je conçois en atelier avec différents médiums, supports et techniques. Je joue avec le hasard et la spontanéité, et j’accueille ainsi l’énergie du moment. C’est en scrutant à la loupe chacune de mes textures que j’explore des mondes singuliers ; chaque détail, quasi cellulaire, révèle une beauté insoupçonnée. J’y sélectionne un fragment de couleur, que je numérise et agrandis par ordinateur : c’est ce détail abstrait qui apporte la richesse de mon travail.

Sur ce socle, j’ajoute progressivement une dimension figurative : photographies, dessins personnels et désormais intelligence artificielle deviennent autant d’outils pour inventer de nouveaux univers visuels. Chaque image IA est soigneusement sélectionnée, retravaillée et intégrée à mon paysage numérique, réinventant inlassablement mes matrices pour composer des mondes ouverts à l’imaginaire, où chaleur et froideur, mystère et matière se conjuguent.

Toutes ces strates — textures d’atelier, iconographies figuratives, explorations IA — s’enchaînent dans une continuité naturelle de mon langage artistique, en constante évolution.

Fragments de Sélénébre : de la prompt à l’époxy

Dans mon travail, l’intelligence artificielle ne remplace pas ma créativité : elle m’offre des matières premières visuelles que je façonne ensuite à la lumière de Sélénébre, mon univers intime. Mon parcours se déploie en quatre temps :

  1. Conception et ingénierie de prompt
    Je traduis mes intentions – brume, figures hybrides, glyphes – en consignes précises, puis j’itère jusqu’à ce que chaque variante d’image reflète l’atmosphère souhaitée.

  2. Génération et sélection
    Après chaque série d’images, j’opère une sélection critique, ne gardant que les visuels qui éveillent l’âme effacée et le voile brumeux caractéristiques de mon travail.

  3. Raffinement et émergence
    C’est à cette étape que l’œuvre devient véritablement un Gohu : dans Photoshop, j’intègre des textures créées et numérisées en atelier, puis je la travaille au sein de l’univers numérique que j’ai développé avec ma démarche artistique ; c’est ainsi que l’image émerge pleinement dans Sélénébre.

  4. Intégration et évolution
    Les œuvres ainsi retravaillées remplacent progressivement les versions brutes sur mon site, illustrant un processus en devenir ; en atelier, je fais appel à un imprimeur spécialisé en impression numérique sur format rigide, puis je scelle chaque pièce par l’application d’époxy pour offrir un toucher et une profondeur uniques.

Cette collaboration entre l’humain et la machine répond à trois objectifs : explorer de nouvelles esthétiques hors des sentiers battus, accélérer l’expérimentation tout en préservant un contrôle artistique à chaque étape, et affirmer la place de l’artiste de la prompt à l’objet fini. Je mise sur la clarté de mon processus et j’invite mon public à dialoguer – par exemple, en questionnant ce que suscite chez lui « l’âme effacée ». L’IA vient enrichir ma vision créative plutôt que de la remplacer.

Le site Brumewalker évolue dans le temps et visuellement, c’est pourquoi je vous invite à le visiter régulièrement pour découvrir ses nouveautés.


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