Sélénébre

L’entre-monde oublié où même les ombres ont une histoire.

Sélénébre est un monde intérieur né de rêves oubliés — sans contours nets, sans début ni fin. Un lieu liminal où lumière et ombre coexistent dans un territoire brumeux, formé de silences, de lenteur, et de présences floues. Il est vaste, sans repères fixes, traversé par des cycles qui reviennent en se transformant, des motifs qui surgissent puis s’effacent, et des instants suspendus où le visible effleure l’invisible sans jamais le nommer. Ce monde est un murmure — une résonance qui se révèle à qui sait attendre, à qui écoute autrement. Il est fait de chuchotements portés par le vent, d’incantations, de poèmes-murmures.

On y entre comme dans un rêve sans origine. Il se dévoile à celles et ceux capables de marcher dans la brume et de ressentir les mouvements du silence. Témoins de l’oubli, ils parcourent Sélénébre à la recherche de la vieille grange nommée COVEN, de figures hybrides, d’objets porteurs de mémoire, de présences sans visage figées dans le passage — entre souffle et silence. Ces ombres liminales ne demandent rien, sinon d’être reconnues.

Sélénébre explore la transformation, l’oubli, le passage — non comme des vérités à saisir, mais comme des invitations à ressentir, là où tout devient seuil, soupir, et silence en mouvement.